Dans le domaine viticole, le cirage de bouteille relève principalement de deux critères : technique et marketing.

Sur un plan technique, bien que les avis soient partagés, la cire améliore la protection du bouchon, donc du vin en créant une barrière aux contaminants. De plus, elle est difficilement attaquable par les parasites.

Pour parfaire cette application, il est important que le bouchon ne soit pas trop en retrait du goulot de la bouteille, au risque d’emprisonner une petite quantité d’air.

Le choix de la cire a aussi son importance car il existe des cires « cassantes » et des cires « découpables ».

Les premières, souvent issues de composants naturels, ont l’inconvénient de s’émietter lors de l’ouverture de la bouteille ce qui représente un point négatif en restauration.
Les secondes se découpent facilement et dans certains cas, la cire est directement découpée par l’opération de débouchage.

Sur le plan marketing, nombre de viticulteurs ne s’y sont pas trompés en apportant une touche de noblesse à leurs bouteilles de cuvées remarquables. On assiste à une forme d’engouement de la clientèle pour les bouteilles cirées, ce qui montre bien que le but recherché a été atteint.

A l’export, la clientèle n’est pas de reste, la progression de bouteilles cirées est en constante augmentation.

Le choix actuel est important en coloris chez les principaux fabricants.

Qu’en est-il sur le plan économique ?

Selon la hauteur de cire déposée, la masse de cire est comprise entre 2 et 5 grammes, ce qui représente quelques centimes d’euro en tenant compte des prix actuels de la cire. Il faut comparer cela avec le coût d’une capsule. Bien sûr, il y a une main d’œuvre en plus car la capsule est posée automatiquement, mais notre machine, qui permet de cirer jusqu’à 600 bouteilles à l’heure, apporte une autonomie intéressante. Sa mise en œuvre est rapide et elle ne prend pas beaucoup de place.

L’évolution actuelle ou future de la règlementation douanière va dans le sens d’une simplification administrative pour les professionnels du vin. Cela se traduit par la possibilité de ne plus poser la pastille CRD, comme c’est le cas pour l’export.

Il devient alors possible d’apposer un sceau lorsque la cire est encore molle.